Dzyan (Eric Jarque) entre expressionnisme et Virginia Woolf ?
Notre artiste peintre et forgeron Eric Jarque Dzyan propose cette peinture d’Art. L’oeuvre de Dzyan ne peut pas être classée dans un répertoire précis. Art abstrait ? Art figuratif ? Illustration ? Non. Il existe autant de représentation mythologique que de vision d’un fond lacustre ou marin, volcan en éruption ou algue accrochée au fond d’un lac ou d’un bord de mer, accrochée à l’idée d’exposer des émotions expressives. Serions-nous dans l’idée d’expressionnisme ?
La particularité fondamentale d’un art expressionniste est qu’il est féerique. Les formes peintes étonnent et racontent une histoire. Rappelons que l’expressionnisme trouve aussi ses formes dans le cinéma, la danse, la poésie.
Chez Eric Jarque Dzyan je ressens personnellement une accentuation des traits : les traits créent ce graphisme qui donnent le caractère ; chaque coup de pinceau a son caractère comme le marteau du forgeron plierait des feuilles de métal toutes différentes pour faire naître une rose. L’expressionisme d’Eric, explorateur sous-marin, plongeur professionnel, soupèse et affiche toutes les émotions qu’il a éprouvées, à ce moment-là.
Ce tableau ma rappelle l’œuvre de Jules Vernes, ou les dessins d’Edgar Paul Jacob pour «L’énigme de l’Atltantide», mais aussi les pages de Virginia Woolf nous décrivant ces parterres d’algues bercées par le courant de la rivière.
Je m’offre le plaisir de vous afficher cette peinture en grand format.
Artemis Irenäus
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6 Commentaires
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Je poursuis sur un autre thème.
Je vois qu’en plus d’avoir des artistes sur votre blog, vous avez également des poètes.
Félicitations à Alfred A.
J’ai bien aimé, cela apporte une aura supplémentaire à vos commentaires, donc pour moi, à poursuivre (même si leur qualité n’atteint pas Victor Hugo ou Verlaine, ils se lisent avec plaisir).
Bonjour,
J’ai remarqué que l’une de vos artistes avait déjà réalisé plusieurs peintures également relatives aux vagues.
Il me paraîtrait intéressant de faire un lien vers le site de l’artiste.
J’ai noté qu’il s’agissait d’Isabelle Morin.
Cordiales salutations.
Bonjour Calcite.
La galerie d’Art est heureuse de vous revoir dans ses pages !
Oui, tout à fait, comme vous le précisez, il s’agît d’Isabelle Morin.
Bien cordialement,
Philippe.
l était une fois un volcan majestueux, qui se dressait fièrement au-dessus de la terre. Il était le roi de la montagne, et tous les animaux de la forêt venaient se réfugier à ses pieds lorsqu’ils avaient besoin de protection.
Un jour, le volcan décida d’aller voir ce qui se passait au-delà de son royaume.
Il marcha pendant des jours, traversant des forêts, des rivières et des montagnes, jusqu’à ce qu’il arrive enfin au bord de l’océan.
Lorsqu’il vit la mer pour la première fois, il fut émerveillé. Il ne pouvait pas croire qu’il put exister un monde aussi vaste et aussi beau que celui-ci. Il se mit à chanter de joie et ses chants résonnèrent avec les vagues, attirant l’attention des créatures marines.
La mer, elle aussi, fut fascinée par le volcan.
Elle avait rarement vu une montagne aussi majestueuse. Elle se mit à danser autour de lui, faisant jaillir des gerbes d’eau et de mousse.
Pendant des heures, le volcan et la mer restèrent ensemble, échangeant des histoires et des chansons. Ils étaient si différents, mais ils avaient beaucoup en commun : tous deux étaient puissants, majestueux et immuables.
Finalement, le volcan dut retourner dans son royaume. Il promit à la mer qu’il reviendrait un jour.
Et chaque fois qu’il se sentait seul ou triste, il se rappelait de cette merveilleuse journée.
Alors il se sentait plein de gratitude et explosait de joie !
Voici comment je vois le tableau de DZYAN
Poème vague,
Dans l’horizon lointain, la mer est vague,
Ses flots bleus et verts se brisent sur le sable,
Et mon esprit erre, sans but ni bagage,
Perdu dans une vague à l’âme coupable.
La brume matinale est légèrement vague,
Comme mes pensées qui s’entremêlent et s’entrelacent,
Je suis en proie à une tristesse vague,
Qui me laisse sans force, sans énergie, sans grâce.
Je cherche désespérément une réponse vague,
A cette mélancolie qui m’envahit,
Mais les mots me manquent, je suis en panne, en rade,
Emporté par une vague de spleen infini.
Pourtant, je sais que cette vague à l’âme passera,
Comme les vagues de la mer qui s’échouent sur le rivage,
Et que je retrouverai la force et le courage,
Pour affronter les défis que la vie me présentera.
Les vagues?
Que sont les vagues ? sinon un sous ensemble d’un grand ensemble, d’une immensité !
Ce détail, comment le retrouver dans les tableaux magistraux des grands maîtres de la peinture, dans les scènes de combat naval, avec une mer démontée, hérissée de ces vagues monstrueuses, des navires en état de désolation, poursuivant leurs échanges de boulets et mousquetterie, dans de vastes nuages de fumée … le tout sous un ciel furieux de tout ce tintamarre.
Les flots, les hommes et les navires, les cieux tous en colère et pourquoi ? et ce pour revenir plus tard au calme des immensités.
Alors pour quel motif ou raison tenter de représenter cet élément éphémère qu’est une vague?