Par Philippe et la Team Lumen.
Il existe des artistes qu’il faut apprivoiser, presque délicatement convaincre, parce qu’ils vivent avec leurs œuvres comme avec de petites confidences qu’ils hésitent à laisser partir. Artemis Irenäus von Baste appartient à cette famille rare.
Longtemps, la Galerie Les Koronin n’a montré d’elle que ses autoportraits — adoptés en un temps record par des collectionneurs conquis. Mais derrière ces visages intenses, d’autres toiles attendaient, sagement alignées contre les murs : ses paysages alpins.
Et c’est dans cette retenue tendre que commence notre histoire.
Des autoportraits à la montagne intérieure
Les paysages d’Artemis Irenäus, vibrants, puissants comme un souffle d’altitude, n’ont jamais vraiment quitté l’atmosphère intime de son atelier suisse. « Pas encore ceux-là… », répétait-elle, comme si chaque montagne peinte n’était pas seulement un sommet, mais un souvenir qui gardait sa propre voix.
Il fallait du temps pour que ces paysages cherchent la lumière.
Négociations, sourires et caractère bien trempé !
Après de longues discussions — et quelques négociations ponctuées d’humour, car notre Artemis Irenäus possède un caractère aussi stable qu’un rocher grison (rire) — elle a finalement accepté d’en dévoiler plusieurs.
Des toiles à l’huile où la montagne semble respirer, où la lumière glisse sur les pentes comme un souvenir retrouvé.
Et puis, un jour, elle a dit oui.
Des montagnes réelles… et d’autres rêvées
Certains paysages sont nés d’observations patientes, chevalet planté dans les hauteurs d’Arosa, ou au cœur des alpages du canton des Grisons, jusqu’aux portes de l’Engadine. D’autres sont entièrement recomposés : un sommet emprunté au Weisshorn, une arête de la Tiejer Flue, un fragment du Guggernellgrat… mais aussi une pente de Praden ou la lumière d’un après-midi de Passugg.
Artemis Irenäus ne reproduit pas : elle assemble. Elle mêle. Elle rêve.
Elle peint plus une émotion qu’une carte topographique.
Car pour Artemis Irenäus, peindre un sommet, c’est raconter une sensation.
Artemis Irenäus von Baste, Paris, octobre 2025.
kunstgalerie-koronin-Artemis-Irenaus-von-baste-lanschaft-erstemal
«Zwischen Weisshorn, Tiejer Flue und einem Teil des Guggernellgrats». Huile sur toile, 110x60cm.
artemis-irenaus-von-baste-kunstgalerie-koronin-erfunden-Landschaft-80-70
«Eine erfundene Landschaft, in der ich jedoch gerne spazieren gehen würde.». Huile sur toile, 70x60cm.
2 Commentaires
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Très beaux paysages de et en matière. C’est peint. Avez vous d’autres récits dans ce thème ?
Bonjour, et merci pour votre commentaire, qui utilise un mot que nous aimons beaucoup : « récit ». Car l’œuvre d’Art tient bien du récit personnel.
Oui, Artémis Irenäus en a quelques autres, qui ne sont pas encore proposés à l’appréciation de l’amateur(trice) d’Art, mais le seront pour janvier et février 2026. Notre suissesse montre ses toiles au compte-gouttes.
Bien cordialement,
Philippe