Maintenir malgré tout le contact !
Si la galerie d’Art cessait ses publications en langue russe, elle n’en reste pas moins active dans le web à destination des nations comme le Belarus, la Pologne, le Kazakhstan, etc.
Suivez Artémis Irenäus dans ses publications en langue française et allemande dans le réseau Vkontakte – pays suisse (Die Schweiz) – et restez en permanent contact avec la galerie d’Art en ligne Les Koronin !
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Vous êtes artiste dans un des beaux-arts (peinture d’Art, sculpture, gravure, dessin, photo d’Art….) vous désirez bénéficier de notre vitrine suisse et française ouverte 24H/24 sur le monde ?
Ecrivez à Konstanz !
Le web et encore plus les réseaux dits sociaux servent de champs de bataille ou de vindictes personnelles, ou mieux encore de lieu de plaisir de destruction, chacun pouvant se servir de ses tendances nécrophagiques anonymes.
Ceci semble inclus dans la nature humaine.
Souvent nous oublions que le virtuel a des répercutions sur la réalité !
Il deviendrait sage de limiter cette logorrhée écrite (la graphorrhée), avec une bonne IA – car tous les médias s’en gargarisent – devrait apporter un remède à cette fâcheuse tendance.
Nous pouvons toujours rêver !
Une «bonne intelligence artificielle (IA)» est un outil créé par des plans mathématiques, sous formes d’algorithmes capables d’apprendre d’informations qu’il reçoit, mais dénué de ce qui fait l’intelligence même : la conscience.
La conscience est selon la philosophie un savoir partagé originel, c’est une connaissance qui accompagne celui qui pense et qui ne se réduit pas à la simple perception. On distingue la conscience spontanée ou immédiate, qui est tournée vers le monde extérieur, de la conscience réfléchie, où le moi fait retour sur lui-même, se prend pour objet tout en se distinguant de ses états psychiques.
En ce terme et pour revenir à l’Art (sujet de la galerie d’Art en ligne), si une IA peut aujourd’hui imiter la technique d’un tableau de Van Gogh ou une partition de Mozart elle reste dépourvue de ce qui fait l’œuvre: la sensibilité.
Il en est de même pour commenter l’actualité: l’IA fournira une pensée formatée, universelle, sans avis critique. Ce que nous nommons un plat sans la moindre saveur. De la cuisine industrielle dans toute son horreur.
Natascha (Team Suisse)
Ces logiciels d’IA permettent à toute personne de disposer « d’une prothèse de dessin », indique François Fleuret, professeur à l’Université de Genève et spécialiste de l’intelligence artificielle. L’exploration numérique interroge et est mise à l’honneur dans les maisons d’enchères. Le marché de l’Art tente l’expérience. Aujourd’hui l’IA est capable de créer des oeuvres de Mozart, de Van Gogh par le Machine Learning (ML) qui analyse les oeuvres, les décompose et les reconstitue de manière inédite. L’IA y collabore activement avec l’Art et produit des effets étonnants. De nombreux artistes se font assister par l’IA dans leur création.
La galerie en ligne ne nie pas le champ plastique lié aux nouvelles technologies que l’IA ouvre. Nier serait comme refuser l’imprimerie à l’époque de Gutenberg. Mais, cependant, ce n’est pas le procédé d’imprimerie qui, s’il révolutionne la distribution de la littérature, compose un bon livre et en donne la substance.
L’IA est certes capable d’analyser la façon dont un artiste compose son oeuvre et quelles sont ses habitudes de thèmes, de gammes sonores ou picturales récurrentes chez l’artiste en question, mais contrairement à ce que voudraient affirmer certains spécialistes auto-proclamés, ni la musique ni la peinture d’Art ne sauraient être réduites à des suites mathématiques. Sinon, tous(tes) les mathématiciens(ciennes) seraient d’avance d’excellents(tes) artistes compositeurs(trices) et plasticiens(ciennes). Léonard de Vinci lui-même notait dans ses carnets combien l’Art est fruit de l’observation, du sentiment & des sensations, de l’expérience individuelle & non de suites logiques & mathématiques.
Une œuvre est un composé, un subtil équilibre entre des techniques et une sensibilité. La sensibilité est la faculté d’éprouver des impressions morales et sentimentales… «La sensibilité est une nature qui a en elle-même ses propres lois et ses propres ressorts intérieurs» (Georg Wilhelm Friedrich Hegel). Elle est réceptivité de notre esprit.
Si vous considérez qu’une suite logarithmique sans esprit ni sensibilité peut créer du Mozart, alors vous obtenez une bande son imitant du Mozart, dénuée de ce qui faisait l’essence de l’original.
Le génie d’une œuvre, c’est ce que l’on ne peut pas imiter.
L’IA comme assistante de l’artiste est un outil, un moyen permettant à l’artiste de conférer la substance qui fera l’oeuvre, non une finalité.
Philippe – Team France (en remplacement de Natascha qui nous prépare un bon déjeuner, & cela sent déjà rudement bon !)
Vous soulevez la question du maintien de relations entre l’intérieur d’un pays totalitaire dont la présidence clame sans vergogne sa haine de l’Occident. Idée excellente pour ne pas délaisser à leur sort les artistes russes restés de bon gré ou par obligations sur le territoire de la fédération de Russie.Est-il certain que les artistes de ces pays s’expriment librement selon une démarche artistique qui leur est propre et donc pertinente, intéressante ? Ou leur Art serait-il l’expression de la pensée formatée régnant dans ces dictatures totalitaires ?
Dans toute dictature – ou mode de gouvernement – il existe toujours (il a toujours existé) une forme d’Art liée à l’expression en faveur du régime en place. L’Art du bourrage de crânes est une constante de l’histoire des nations. L’on ne pourra donc jamais y échapper !
Hélas pour elle, cette expression – outre porter les stigmates de la servitude – exhale la vulgarité du manque de subtilité : la tentatives de justification d’une pureté nationale, la certitude de détenir la vérité au point que les œuvres imposent au spectateur que le dogme qu’elles véhiculent soit reconnu comme unique vérité. Or, l’œuvre d’Art n’essentialise pas. L’Art n’agrège pas. Il amène à réfléchir, à observer, à décortiquer une autre idée que celle généralement répandue. C’est cet Art dénué de la marque « Z », cet Art non officiel & sans doute actuellement discret auquel Artémis Irenäus et son sens critique tendent la main, car un jour viendra le nouveau rideau de fer dressé par l’actuel président s’effondrera. & quitte à vous paraître idéaliste voire naïf, nous aurons un avenir à bâtir, non sur la défiance & la recherche de potentiels coupables mais sur l’idée de nouvelles coopérations.
C’est un enjeu risqué, difficile, donc passionnant !
Bien cordialement,
Philippe (Team France)
Vous avez rejeté le blog en russe – bon ! C’est votre position et elle semble suivie par la majeure partie de nos compatriotes.
Par contre, pourquoi les artistes russes, qui selon des informations diverses ne partagent pas tous les idées, déclarations et actions de leur gouvernement – du moins ce qui fut dit au début de la « conquête » – ne pourraient-ils pas participer sur votre site en présentant leurs travaux ?
La guerre et l’Art feraient-ils de la discrimination de genre ?
Bonjour.
La RTS (Radio Télévision Suisse) titrait «le marché de l’art est en plein changement en Russie après un changement de loi. Désormais, au regard de la loi russe, les œuvres d’art contemporain seront considérées comme telles, et non plus comme des biens de luxe par exemple. Il sera aussi plus facile de faire entrer et sortir ces œuvres du pays.»
Mais cela, c’était au printemps 2018.
Cinq années plus tard, aujourd’hui donc, veille du printemps 2023, la galerie d’Art en ligne Les Koronin a pris la décision de ne plus publier dans la langue du maître du Kremlin mais continue de servir d’interface aux artistes plasticiens désireux de rejoindre sa vitrine sur le monde. Garder un lien avec nos consoeurs et confrères russes, lien qui peut ressembler aux salutations et messages d’informations que s’échangeaient les berlinois par delà les miradors du Mur de la Honte nous semble des plus humain. D’où cette ouverture par Artémis Irenäus d’une page active dans le réseau social russe.
Natascha (Team Suisse)