galerie en ligne : Un acte de lumière troisième partie
Un monde de paysages
Vous visitez notre galerie, vous remarquez que Philippe, Isabelle et Dzyan dessinent et peignent des paysages naturels ou urbains. Je peins des bateaux quand nous partons en Baie de Somme mais je préfère les garder pour moi et ne pas les exposer. Cet engouement de l’artiste peintre pour le paysage date en partie de la Renaissance : il naît de l’œil intéressé par une vision totale englobant d’un seul regard le monde que l’homme se plaît à explorer et à découvrir. Mon propos n’a pas pour vocation de suivre la pensée de E.Desmazières (Académie des Beaux-arts) quand il écrit que « l’homme s’est progressivement approprié le monde, l’a façonné, ordonné, parfois aussi défiguré, abîmé. Les artistes dans les différents modes d’expression en témoignent. » J’en reste à la lumière dans l’Art pictural.
La lumière tombe partout, en ville comme sur la mer ou les hauteurs d’Arosa. Les sujets peints par Philippe ou Dzyan, ou les animaux de Marie, les vagues d’Isabelle qui évoquent la Promenade au Phare de Virginia Woolf, cette eau qui l’emportera, ne sont pas tributaires des voies de communication comme on dirait que le peintre prend l’autoroute ou le train et peint ce qu’il trouve le long de ces voies. L’époque des artistes impressionnistes qui créaient une iconographie nouvelle du paysage, ce « paysage amélioré » par l’industrialisation de leur époque dont ils rendaient compte dans leurs œuvres, est révolue.
Philippe reçoit une invitation d’un mécène, Philippe Bizot, qui lui demande de venir voir la lumière de Saorge, de François Giraudeau qui faisait de même pour l’Île de Ré et son ciel au bleu si caractéristique, c’est le partage d’un sentiment envers une lumière ressentie comme unique, cette lumière qui éclaire le présent mais aussi le passé : « c’est sous cette lumière que j’ai connu ceci, que j’ai vécu cela…. » qui retient l’attention de Philippe.
Le paysage peint n’est pas le témoignage d’une époque, c’est un souvenir que le mécène ne parvient pas à conter avec des mots précis, il attend du peintre que le paysage n’est pas seulement le sujet du tableau qui porte ce nom, mais qu’il est aussi, et d’abord, le lieu d’une confidence et d’un dialogue. Tout ce dialogue se révélera par les jeux d’ombres et de lumières sur des murs, des objets, un corps vivant ou des arbres…. Une perception aiguë de cette lumière, qui devient le sujet étudié, des sites différents, des motifs nouveaux, une technique picturale originale avec la fragmentation de la touche et des tons : la lumière n’attend pas que le peintre monte le motif, le soleil bouge dans le ciel, il faut aller vite pour saisir la place des ombres et choisir les couleurs qui, à les regarder, vous donnent un coup de soleil….
A suivre….
Mit freundlichen Grüßen (Bis bald Tschüss….!) / Best regards.
(Pour Artemis Irenäus Von Baste ) Natascha Vallélian
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