Galerie internet : l’Art de créer par Artémis Irenäus.
Extrait des commentaires dans l’article « Débat sur l’Art », par Artémis Irenäus von Baste. Ce propos m’apparaît suffisamment sincère & révélateur de la façon dont un(e) artiste pense.
Le débat sur la création s’enrichie, je vous en remercie. Mais j’aimerais intervenir puisque je participe à ce site comme exposante et gestionnaire.
Comment je créé ?
C’est facile vous voulez. Je regarde mes jours et je fais leur addition. Je vous explique le sens de ma vie quand je créé. Je pense que je suis constituée de quelque chose qui adhère à moi comme une largeur puis une rondeur et une profondeur. Vous ne voyez pas ce que je ressens. Je dois vous expliquer ce ressenti. Non… vous l’exprimer.Je déteste la littérature qui fait des phrases qu’on pose sur le sol et qui marchent d’un pas sûr. Ou ces dessins qu’on place sur une feuille de papier beau pour qu’ils paraissent plus beaux encore; un papier d’agenda me suffit. C’est une surface à couvrir qui me permet de m’exprimer.
J’y fais un trait qui est ma marque et que nous pouvons partager.Mes mots sont mes pensées: ils traînent comme ceux des amants qu’une frontière sépare, qu’on humilie ou qui triomphent pareils aux bruits traînants de leur pas sur un pavé qui garde la marque de leur passage.
J’écris, je peins, je danse comme une maladie me prive de ma verticalité et m’ouvre la perspective des nuages changeants toujours. Ces nuages marchent en bandes, son déchirés ou blottis les uns contre les autres. C’est leur confusion, leur hauteur ; ils se moquent d’être sulfureux ou sinistres. Brisés ou perdus. Ou oubliés dans le fossé près d’un étang de montagne…. Je tourne mes dessins, mes danses et mes phrases comme on tourne un livre d’images. Comme on dit:«là c’est Artémis Irenäus en vache, ici c’est Artémis en rampons ou en flocon de neige….» et mes amis ajoutent un commentaire:«là elle voyait briller quelque chose et ce n’était pas la poignée de sa commode mais l’appel de sa lune et des flèches de sensations couraient le long de son échine alors qu’elle écartait ses bras pour répondre à l’astre de la nuit….».
Il y a la loi de l’écriture. De la création. J’ai mes lois personnelles vous voulez. J’écris, je danse ou je peins pour décrire ces ennemis qui sont là toujours. Ces présences qui luttent contre la liberté d’être moi-même que je nourris depuis mon année la quinzième sur ce banc d’Estavayer Le Lac…. C’est sur ce banc qu’une phrase me venait. Parce qu’une trouée se créait dans mon esprit et que je voyais l’univers pour la fois la première….
Artémis Irenäus »
Philippe
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Portrait (ou autoportrait) magnifique. Le sourire est unique. Et la technique intéressante (violet sur papier blanc). J’ai vu dans la page de l’artiste que cette oeuvre n’était plus proposée à la vente. Dommage.
Cdt
D.Treum
Bonsoir David. Cela fera plaisir à Artémis Irenäus d’apprendre que son autoportrait vous intéresse.
Il fut l’objet de tractations entre plusieurs personnes, l’un de ses amis suisse l’emporta.
Elle en réalise régulièrement, dans cette technique que j’enseignais en classe prépa, & à laquelle elle a donné ses lettres de noblesse grâce à la pureté de son « coup de patte ». Je lui proposerai d’en ajouter d’autres dans sa page de la galerie en ligne.
Cordialement,
Philippe
Quelle belle description de votre art que vous nous offrez, beaucoup d’artistes qui doivent se retrouver dedans, je n’aurai pas fait plus belle description de la liberté que l’on ressent quand l’on créait et que l’art n’a pas de limite uniquement celle de nôtre esprit, je vous remercie d’avoir partagé tout cela avec nous.
Bonjour.
Je le ferai avec plaisir encore. J’apprécie vous lire aussi monsieur Dublanche. Car « la peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir » disait Léonard de Vinci
Artémis Irenäus