galerie en ligne : Isabelle Morin, dessin à vue (deuxième partie)
Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, dessiner en extérieur demande de savoir exécuter un croquis, un dessin rapide à partir de notations sommaires, sachant que le monde extérieur n’attend pas que l’artiste dessine : le soleil bouge (les ombres et lumières se modifient en permanence), les corps vivants se déplacent. Pourtant, dessiner et peindre en extérieur, c’est à dire d’observation, demande de réaliser une oeuvre sommaire mais qui se suffit artistiquement à elle-même.
C’est saisir au vol et fixer en coups de pinceaux expéditifs l’essentiel de la vision. Toute tentative d’ornement, d’embellissement anecdotique (c’est-à-dire d’entrer trop dans les détails) brouille et affaiblit le résultat.
Isabelle, Philippe, Marie et moi avons ce plaisir de peindre et de dessiner dans la nature, en ville, devant notre miroir (quand je fais mes autoportraits), dans l’esprit de dégager les lignes essentielles de ce que nous observons, pour attraper les caractéristiques de l’objet regardé, en abstraire la substance de la multiplicité des détails accidentels.
Mit freundlichen Grüßen (Bis bald Tschüss….!) / Best regards / Cordialement / С наилучшими пожеланиями….
Artemis Irenäus / Philippe
Bonjour Plummi,
Je ne comprends pas votre commentaire. En fait le rapport entre : être un artiste et pouvoir tout comme un chacun profiterd’une croisière ‘(d’après mes souvenirs une croisière – non de luxe – pour deux est très larglment inférieure à un smic, donc ouverte à de nombreuses personnes), me parait devoir être explicité.
Je n’ai pour habitude de participer à tout ces blogs mais là j’ai voulu apporter ma pierre à l’édifice.On parle beaucoup de la liberté des artistes dans leur créativité et dans le choix de ce qu’ils expriment, c’est bien mais surtout je dirai que c’est spécial. L’artiste ici ne se cache pas d’avoir des moyens (c’est msc croisières et une plage très calme donc privée certainement) tout simplement parce que c’est comme cela. J’ai « subi » pendant des années de me faire bacher car je m’exposais de la même façon dans ma vie professionnelle mais aussi dans ma vie personnelle (je suis du milieu sportif de haut niveau). C’est normal de s’exposer par contre vous prenez le risque de critiques acerbes. Cela m’est arrivé aussi et là j’ai été confrontée à des agissements immoraux !!! C’est mon avis et ça reste mon avis.
Bonjour, Plemmi
Le témoignage que vous produisez ici a déjà été à plusieurs reprises évoqué dans d’autres articles, à savoir que si l’artiste est bien partie prenante de la société il ne trouve pas impertinent de se montrer tel qu’il (elle) est, sans plus se soucier du « quand-dira-t-on ».
D’ailleurs, c’est quand l’on craint le regard d’autrui sur soi que l’on bloque toute créativité & liberté d’être absolument soi-même. Or, l’une des définitions de l’Art est d’être absolument soi-même !
Alors, entre vous & moi, prendre le risque d’être critiqué – y compris de façon acerbe – fait intégralement partie des risques d’éditer ce Blog, d’avoir créé cette galerie d’Art en ligne, d’inviter nos artistes à parler d’eux.
Le navire sur lequel Isabelle Morin voyage est le Costa Fascinosa, de la flotte méditerranéenne de Costa Croisières – Isabelle n’a pas encore testé MSC Croisières. La plage est celle de Trousse-Chemise, sur l’Île de Ré, début juillet. Il y avait fort peu de monde.
Bien cordialement, à vous lire.
Philippe.