Galerie en ligne : Oeuvre d’Art ? Ou produit culturel ? (quatrième partie)
Si on ne croit les salons artistiques comme la FIAC ou ART BASEL, ce ne sont plus les artistes qui imposent leur différence avec le passé. Ce sont des intellectuels qui choisissent ce que se sera la tendance, ce qui serait vendable ou non, ce qui sera rentable ou pas. Mais une galerie en ligne comme la nôtre se démarque de cette « machinerie culturelle » et nos artistes peuvent y revendiquer toute leur liberté et leur démarche sincère. Il serait temps, me direz-vous ! L’art de notre temps ne doit pas être constamment phagocyté par quelques vieilles lunes qui s’octroient le devant de la scène depuis des décennies.
Dire que l’Art, c’est cela et non cela, prétendre que l’Art contemporain a ses frontières effectives avec l’Art moderne, classer et classifier les artistes, les ranger dans les cases administratives, se dire que présenter tel artiste va rapporter tant d’euros, de francs suisses ou de dollars dans les caisses des ministères ou de tel institut public. Or, choisir un artiste en fonction de sa cotation sur un marché n’a jamais voulu dire assurance d’une qualité artistique mais plutôt excellent relationnel. Il existe des milliers d’excellents artistes qui ne seront jamais exposés dans les grands salons internationaux car ils ne possèdent pas le bon carnet d’adresses, ou les bons copains bien placés.
La médiocrité commerciale possède deux ennemis : la sincérité d’un artiste et la singularité de sa façon d’œuvrer. Il peut être peintre, dessinateur, sculpteur, photographe, il est « un » parmi des « millions d’autres » à peindre, dessiner, sculpter. Il apporte l’offrande de sa démarche personnelle. A ce titre, les galeries en ligne constituent comme la nôtre cette présence sur le Web intérieure qui permet d’entrer dans l’univers sauvage de la création.
Si on ne peut nier le rôle commercial des « décideurs » sur la programmation des artistes dans les salons internationaux, dans les galeries et espaces culturels, une galerie en ligne comme Les Koronin (qui ne prélève pas un centime sur les ventes) sait préserver son indépendance en projetant un regard libre sur toutes les orientations de la création artistique contemporaine.
Mit freundlichen Grüßen (Bis bald Tschüss….!) / Best regards / Cordialement….
Philippe
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Philippe Morin / Artemis Irenäus von Baste
Les Koronin, galerie en ligne art contemporain Paris
Du lundi au vendredi – 9h à 18h, hors jours fériés.
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Online Galerie für Modern Kunst – Les Koronin Chur
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Galerie en ligne art contemporain les Koronin.
Bonjour,
Votre réponse éclaire l’univers des études en art. Elle comporte certains éléments importants que je n’avais pas entrevus. Il me semble qu’il doit en être de même pour nombre de jeunes attirés par les études artistiques et dont ils n’ont pas connaissance ou conscience.
Poursuivre des études en art doit demander un investissement, en temps bien sur, mais aussi en moyens financiers pour acquérir les matériaux et matériel indispensable aux réalisations et projets. Ce thème n’est jamais abordé et pourquoi? Pourtant selon d’anciennes informations les projets se doivent d’être quasi « professionnels » pour des créations contemporaines.
Merci de vos conseils.
Je m’étonne que sur un sujet aussi important il n’y ai pas plus de commentaires.
Vous n’avez pas encore abordé un point qui pourrait paraître peu important de prime abord, celui de la formation des futurs artistes via les grandes écoles d’art. Combien entrent aux beaux arts? combien en sortent et surtout que deviennent-ils par le suite? Second point pour ceux qui veulent s »accrocher, quel patrimoine faut’il avoir pour se lancer, je ne parle pas encore du relationnel quasiment obligatoire, mais des moyens suffisants pour exposer dans les galeries.
Merci d’avoir osé lancer le débat.
Bonjour Altus.
Ou « bonsoir » puisqu’il est 18h, heure à laquelle je vous réponds.
La galerie en ligne étant – j’ose le présenter ainsi – le phénix d’un établissement d’enseignement supérieur privé en Art, il est amusant de voir combien de nombreux commentaires nous interpellent sur les grandes écoles d’Art & leurs missions.
Comme nous l’avons souvent noté, le passage par une grande école d’Art est un parcours, il en existe d’autres. Toutefois, nombre de jeunes bacheliers s’avèrent conscients qu’une école d’Art est d’abord un lieu d’échanges dans lequel l’on apprend l’Art à travers le travail des autres. Hélas, nombre de ces bacheliers s’inscrivent aux sélections (concours d’entrées régis par Numerus Clausus) de ces écoles nationales, seul un faible effectif est admis en 1ère année d’études.
Les critères de sélections n’étant pas scolaires mais dépendants des affiliations de chaque membre des jurys avec l’Art, voire de l’envie d’une école d’Art à coller à une modernité ou à un courant de pensée afin de pouvoir « rayonner » sur la scène artistique internationale, l’étudiant admis dans le cursus suit plus un nouvel académisme qu’il est réellement libre de sa créativité.
Enfin, si l’école d’Art lui ouvre un certain relationnel par des expositions lors de sa dernière année d’études – galerie du CROUS, exposition des diplômés, etc.) encore faut-il que l’étudiant pré ou post-diplôme soit en mesure de comprendre l’enjeu du mécénat ou la façon de l’aborder. Or, ce relationnel n’est pas « enseigné » durant les années d’études, ce qui favorise par sélection naturelle les étudiants dont l’environnement socio-culturel est déjà conséquent.
Quant’ à exposer dans une galerie d’Art, c’est un autre débat, eu égard aux tarifs exorbitants pratiqués ou au contexte commercial de nombreuses galeries, lesquelles recherchent d’abord l’artiste rentable. D’où l’émergence d’une galerie en ligne comme la nôtre.
Cordialement,
Philippe